🇹🇷 Capitale : Ankara
📏 Superficie total : 783 562km2
👨👩👦👦 Nombre d'habitants : 84 680 273 habitants dont 20M seulement à Istanbul
💵 Salaire moyen : 321,54€ /mois
📈 Indice de développement humaine (IDH) : 0,838 - 48e /189 pays
🥖Prix d’une baguette de pain : 0,28€
⛽️ Prix d'un litre d'essence : Environ 1,56 € (prix 2022)
💶 Monnaie : La livre Turc (1€ = 18,56 TL)
Nous voilà arrivés en Turquie ! Le 8e pays de notre voyage !
La Turquie est une étape importante dans notre expédition. 🇹🇷
Tout d’abord car nous changeons de continent. La Turquie est un pays bicontinental à cheval entre l’Europe et l’Asie. Nous entrons donc au moyen Orient !
Et aussi car nous allons passer pas mal de temps ici, pour visiter bien sûr, mais aussi faire quelques réparations et améliorations sur notre bon vieux Def’ 😉
On commence donc la découverte de ce pays par Istanbul. Là-bas nous retrouvons Çinar un copain de Loris rencontré 8 ans plus tôt lors de son année aux USA.
Bien que très occupé, Çinar prend le temps, les week-end, de nous montrer le vieux Istanbul et de nous emmener dans les meilleurs restaurants de la ville. Il commande pour nous ce qu’il y a de meilleur ! Nous passons ce premier week-end à visiter et manger. Nous sommes immergés dans la culture et les traditions turcs.
Avec lui c’est fluide, il parle turc (évidement car il est turc) et ensemble nous parlons anglais.
📍 Husoff, Oto mekanic, Istanbul
Après cette arrivée très touristique, il est temps de nous concentrer sur notre fidèle véhicule ! Dès notre départ, nous savions que nous allions passer par la case « garagiste » en Turquie. En effet, ici la main d’oeuvre est moins chère et notre Defender dépassant tout juste les
320 000 kms, demande un entretient constant.
Accompagnés de Çinar et de l’un de ces amis, nous déposons notre maison sur roues chez un spécialiste Land Rover. Heureusement que nous sommes accompagnés d’ailleurs. Nous pouvons parler mécanique en Anglais mais en Turc c’est une autre paire de manche ! Après 3h, nous sortons finalement de ce garage, d’accord sur les choses à faire et avec un tarif négocié.
* RÉVISION DES 40 000 KMS
-> Changer tous les filtres + les huiles (moteur, boites de vitesse et de transfert, les ponts avant et arrière, bols de transmissions, changement du joint de couvre-culbuteur )
Le tout nous coûtera 13 900 TL soit environ 700 euros 💶
Anecdote : Le garage se trouve dans une jungle de véhicules. Un quartier entier dédié uniquement aux spécialistes auto : carrossiers, électriciens, fournisseurs de pièces, garagistes spécialistes de toutes les voitures possible et j’en passe ….
Sur google map, c’est assez impressionnant, en vrai ça l’est encore plus. Des milliers de voitures en plus ou moins bons états jonchent les bords de chaque rues ! Un joyeux bazar organisé ou le bruit des klaxons retenti sans cesse.
Istanbul
Pendant notre séjour à Istanbul, nous délaissons notre cher 4x4 pour le confort de l’appartement de Çinar qui nous accepte comme colocataires 😁
Sans cela, nous ne serions sûrement pas resté si longtemps (3 semaines au total) dans cette ville gigantesque car faire du camping parait très compliqué voir quasiment impossible.
Nous commençons donc la découverte de cette ville par le vieux Istanbul. La ville peut se prévaloir de 2600 ans d’histoire. Créée à l'origine sous le nom de Byzance, puis Constantinople et enfin renommée Istanbul, elle a été le chef lieu des Ottomans.
Nous traversons le grand bazar où des centaines de vendeurs proposent vaisselles, bibelots, vêtements, chaussures, bijoux et objets anciens. Puis nous entrons dans la mosquée bleue, la tête couverte d’un foulard et d’une jupe longue pour Tiffen. Nous nous déchaussons et traversons un long couloir emplis de tapis au bout duquel nous posons nos chaussures dans le meuble prévu à cet effet. La mosquée est l’une des plus grande d'Istanbul, disposant de six minarets. Actuellement en travaux, les échafaudages perturbent un peu la sérénité du lieu mais n’efface pas sa beauté.
Au détour d’une rue, nous nous arrêtons boire un thé dans un « HUN » en Turque. C’est un bâtiment couvert où à l’époque on faisait du commerce. L’endroit est très joli et cette pause « thé » tombe à pic. Nous profitons de cet endroit et des petits chats qui jouent.
Nous terminerons cette journée par un superbe restaurant avec vue sur le Bosphore.
LE PALAIS TOPKAPI
Nous continuons notre visite touristique de la ville par le palais Topkapi.
De 1465 à 1853, il est la résidence de ville, principale et officielle, du sultan ottoman. Le palais est construit sur l’emplacement de l’acropole de l’antique Byzance. Il domine la Corne d'Or, le Bosphore et la mer de Marmara.
La construction commence en 1459, sous le sultan Mehmed II, conquérant de la Constantinople byzantine. Par la suite, le palais impérial connaît de nombreux agrandissements : la construction du harem au cours du XVIe siècle, ou les modifications après le séisme de 1509 et l'incendie de 1665. Le palais est un complexe architectural composé de quatre cours principales et de nombreux bâtiments annexes. Au plus fort de son existence comme résidence impériale, il abritait plus de 4 000 personnes et s'étendait sur une zone encore plus vaste. (Source: Wikipedia)
Après la fin de l’Empire Ottoman en 1921, le palais de Topkapi est transformé en musée de l’ère ottomane. Il offre de nombreux exemples de l'architecture ottomane et conserve d'importantes collections de porcelaine, de vêtements, d'armes, de boucliers, d'armures, de miniatures ottomanes, de manuscrits de calligraphie islamique et de peintures murales, ainsi qu'une exposition permanente du trésor et de la joaillerie de l'époque ottomane.
Nous n’avons pas pu rentrer dans cette dernière tellement la file d’attente était longue.
En revanche, nous avons pu visiter le Harem. Un endroit spectaculaire, extrêmement bien rénové.
Le Harem était destiné a accueillir les membres de la famille du Sultan en particulier sa mère, ses femmes (polygamie oblige) et ses enfants. A l’intérieur on retrouve une école, plus de 300 chambres, neuf salles de bains/hammam, deux mosquées, un hôpital, une blanchisserie , un fumoir et nombre de dortoirs…
La salle des réceptions est particulièrement impressionnante avec ses mosaïques, ses lustres gigantesques, ses peintures minutieuses, ses poteries chinoises et ses décors dorés qui ornent de part et d’autre la pièce.
Nous recommandons à 100% la visite su Harem !
Anecdote : À l'entrée des bâtiments importants, où les décisions étaient prises, coulait en permanence un robinet. Le bruit de l'eau était censé couvrir les discussions privées des oreilles un peu trop attentives ! 👂
LA CITERNE BASILIQUE D’ISTANBUL
Capter l’eau, l’acheminer et la stocker à toujours été un défi à relever au fil des siècles et les ouvrages destinés à ces fonctions ne manquent pas à Istanbul. Si les aqueducs sont plus visibles et donc plus spectaculaires, les citernes invisibles parce qu’enterrées recèlent des trésors architecturaux.
Construite après 532, la citerne basilique est considérée comme la plus belle et la plus grande de la ville. À l’intérieur, on chemine sur des plateformes au milieu des 12 rangées de 28 colonnes en marbre éclairées. On entend les gouttes d’eau qui tombent du plafond, ce qui nous rappelle que nous nous trouvons dans un grand réservoir qui contenait plus de 78.000 m3 d’eau, soit 78 millions de bouteilles d'un litre.
Depuis sa rénovation et sa réouverture il y a 5 ans, un spectacle de son et lumière est projeté sur les murs et les colonnes, offrant une immersion totale.
Nous avons beaucoup aimé cette petite aparté dans les sous-terrain d’Istanbul.
LE HAMMAM TURC
Nous ne pouvions pas partir de cette mégalopole sans tester le hammam turc. Vous n’êtes pas sans savoir que le fil conducteur de ce voyage est la route de la Soie alors nous ne pouvions pas manquer cette étape clef des caravaniers.
En effet, c’est à l’époque de Marco Polo (1254-1324) et de la dynastie mongole de Yuan (1279-1368) que la route connait son apogée. Cette route qui relie la chine à l’Europe est utilisée par les commerçants et les explorateurs pour importer les matières précieuses telle que la soie.
En arrivant en Turquie, les caravaniers qui voyageaient pendant des mois voir des années (environ 4 ans), pouvaient profiter d’une pause dans l’un de ces hammams pour se laver et se reposer.
Nous avons eu la chance de vivre cette expérience dans l’un des plus vieux de la ville encore en activité; le « Tairai Galatasaray Hamami » ouvert en 1481.
À l’intérieur, nous entrons dans un grand hall, au premier étage se trouve les « chambres » des hommes, au second, celles des femmes. Au rez-de-chaussée, au centre, une fontaine et quelques chaises pour prendre le thé après le hammam.
Les chambres sont de petits espaces où seulement un lit (pas moelleux du tout soit-dit en passant) et une table de nuit logent et où les caravaniers pouvaient se reposer quelques heures avant de poursuivre le voyage. De nos jours, elles ne servent qu’a se changer.
Un homme nous accompagne ensuite dans la partie chaude. Nous nous allongeons tous les deux sous le grand dôme, dans cette chaleur humide qui ouvre nos pores. Pendant 20 minutes, nous nous détendons au son de la musique relaxante.
Pour la deuxième partie de l’expérience, les hommes et les femmes sont séparés. Loris reste dans la pièce principale, alors que Tiffen est amenée dans une petite pièce à part.
Le rituel consiste à laver la personne avec un savon battu à la main, très mousseux. Allongés sur la table en marbre, nous sommes exfoliés, lavés, massés, shampouinés et rincés ! C’est un rituel qui n’est pas vraiment doux mais qui décrasse ! 😄
C’est une expérience qui peut être un peu déstabilisante, car se vit presque nu (topless pour les femmes et avec seulement une serviette autour de la taille pour les hommes). C’est
en-tout-cas, une expérience hors du commun que l’on conseil à quiconque passe par la Turquie !
La Turquie c'est loin d'être fini pour nous alors on vous aisse décourvri la suite de nos aventures ICI !
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