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  • Photo du rédacteurTwo kids on the Road

Garagiste à Göreme !


Comme tous les mois, au moins un article est dédié à nos passages chez le garagiste ! Le mois de novembre n’y échappe pas. 🫣


Le dicton des Defender se confirme : "Toujours malade mais jamais mort !"

On est en plein dedans mais on préfère en rire qu’en pleurer.

Ce mois-ci c’est l’embrayage qui nous fait défaut. Nous venons de passer trois nuits sur un spot dans la Love Valley en Cappadoce. Nous y avons rencontré Alexis et Annabelle, un couple de français qui voyage dans leur Renaud T150 avec leur deux enfants et leurs deux chiens. Pendant 3 jours, nous nous liions d’amitié. C’est d’ailleurs la première fois que nous restons si longtemps à un seul endroit.


Le jour du départ venu, Loris entreprend de purger l’embrayage. Depuis quelques jours, les vitesses accrochent un peu.

- « On purge et on y va », m’a t'il dit avant de disparaitre sous le moteur ! J’aurais dû me douter du contraire, il me fait la même à chaque fois !

Si vous nous suivez sur Instagram, vous savez que tout ne s’est pas passé comme prévu.

Avant le départ, il avait détecté une faiblesse sur l’embrayage. Nous avions donc amené des pièces de rechanges avec nous. Et heureusement ! Après la première purge, la pédale d’embrayage au sol, nous avons finalement opté pour un changement de l’émetteur et du récepteur. Le manque de liquide dans le maître-cylindre n’évoquait rien de bon.


Il aura fallu à Loris et Alexis, venu à la rescousse, trois jours pour en venir à bout. Le manque d’outils adaptés a forcément ralentit le processus.


Malgré les efforts acharnés des garçons, nous avons fini chez le garagiste car nous perdions la pédale après quelques kilomètres.

Là-bas, nous avons rencontré Alex, un allemand, avec qui nous passerons une soirée sur le parking du garagiste, à cuisiner ensemble et parler de nos voyages. Cette galère nous aura finalement permis de rencontrer des gens formidables.


Au final, il nous aura fallu une semaine pour que l’embrayage fonctionne correctement.


Aussi, comme cité précédemment, c’est la première fois que nous restions sur le même spot, plusieurs nuits. Nous avons eu le temps de nous poser, de nous ancrer dans le lieu et de prendre le temps de réfléchir. Dans l’euphorie du voyage, on en oubli parfois de se poser les bonnes questions. Cette pause un peu forcée, nous a finalement permis de nous recentrer sur le but de notre voyage et la suite que nous souhaitions lui donner.






La cité souterraine de Derinkuyu


Notre embrayage de nouveau fonctionnel, nous prenons la route vers le sud du pays. Nous avons besoin de chaleur. Sur la route, nous nous arrêtons visiter la cité souterraine de Derinkuyu.


Découverte par hasard par un habitant qui souhaitait agrandir sa cave, la ville souterraine de Derinkuyu est l’une des plus grandes de la région. S’étendant à une profondeur d’environ 85m sur 8 niveaux , elle est assez grande pour avoir abrité jusqu’a 20 000 personnes avec leurs réserves de bétail et de nourriture.


Les différents niveaux sont interconnectés par un large réseau de tunnels taillés dans la roche. La cité est aussi reconnue pour son ingénieux système de ventilation possible grâce a de grands puits éparpillés au sein de celle-ci. Les habitants avaient également accès a l’eau grâce à la proximité d’une nappe phréatique.


Si l'origine de la construction de cette ville souterraine est encore en débat, nous savons que la cité fut utilisée comme refuge par les premiers chrétiens grecs face aux persécutions de l’empire romain en 303 et à partir du VIIe siècle, face aux persécutions des clans musulmans sunnites et plus tard comme lieu de protection contre les Turcs ottomans.

De nos jours, seulement 10% de la cité est ouverte aux visiteurs. De nombreuses autres villes souterraines ont été retrouvées dans la régions, de plus ou moins grande taille mais toutes reliées les unes aux autres !

Nous avons beaucoup aimé nous perdre dans ces labyrinthes de couloirs et de salles. C’est assez fou de penser que des gens y ont vraiment habité ! Nous regrettons de ne pas avoir pris l’audio-guide qui nous aurait aidé à identifier les différentes pièces et leurs utilités.




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